Il faut rappeler que la France vit sans casino à Paris depuis plus d'un siècle, une situation qui découle d'une loi de 1919 interdisant les jeux de hasard dans un rayon de 100 kilomètres autour de la capitale. Cette législation, censée protéger les travailleurs et lutter contre la criminalité, a été considérée comme indispensable pendant de nombreuses années. Mais le temps a fait son œuvre, et peu à peu, les restrictions se sont assouplies, permettant l'émergence de cercles de jeux, qui ont graduellement évolué en clubs de jeux légaux.

Aparté, après une série de scandales liés au blanchiment d'argent qui ont fait la une des journaux en 2017, ces clubs ont également été confrontés à des fermetures. Toutefois, en 2018, Emmanuel Macron a relancé l'industrie en respectant l'ouverture de nouveaux clubs de jeux, qui peuvent offrir des jeux de table, mais échappent aux machines à sous. À l'heure actuelle, la capitale compte sept établissements, parmi lesquels le renommé Paris Élysées Club et le club Barrière, qui attirent des joueurs de tous horizons.

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Initialement, l'expérimentation de ces nouveaux clubs devait prendre fin en 2020, mais a été prolongée à plusieurs reprises. Le dernier projet de loi de finances présenté à l'Assemblée nationale proposait que la pérennisation des clubs de jeux à Paris soit réalisée d'ici 2026. Cependant, cette proposition a été écartée, laissant l'avenir de l'industrie du jeu dans le flou le plus total.

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Si cette interdiction se concrétise, tous les clubs de jeux parisiens devront fermer leurs portes le 1er janvier 2025, comme rapporté par le journal Le Monde et relayé par BFM Business. Cette décision, annoncée au début de décembre par le ministère de l’Intérieur, a déclenché une onde de choc au sein de l'industrie, provoquant une inquiétude palpable parmi les acteurs concernés.

Grégory Rabuel, directeur général du groupe Barrière, ne cache pas son inquiétude dans une interview accordée à Ouest France. Il a insisté sur le fait qu'il est essentiel que le futur gouvernement agisse rapidement pour éviter un effondrement total de l'industrie et des licenciements massifs. De nombreux clubs ont déjà appelé le gouvernement à mettre en place un mécanisme de chômage partiel afin de supporter les employés affectés par ces fermetures.

Il est crucial de mentionner que cette situation ne concerne pas seulement les clubs de jeux, mais pourrait aussi avoir des répercussions considérables sur l'économie locale, avec une perte significative d'emplois et de revenus pour les divers acteurs économiques qui dépendent des activités liées au jeu.

Le jeu peut entraîner des risques tels que l'endettement et la dépendance. Si vous êtes dans le besoin, n'hésitez pas à contacter une ligne d'aide dédiée pour vous soutenir dans ces moments difficiles.