
Classement des casinos en France
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Le gouvernement n'autorisera pas les casinos en ligne dans l'immédiat, a annoncé le ministre du Budget ce dimanche. Dans un contexte où les discussions sur la légalisation des jeux d'argent en ligne battaient leur plein, le ministre a choisi de retirer un amendement crucial au projet de budget 2025. Les professionnels des casinos physiques, inquiets des répercussions d'une telle mesure, ont exprimé leur soulagement face à cette annonce. "Nous sommes soulagés", a déclaré un représentant du secteur.
Laurent Saint-Martin a précisé que le gouvernement avait abandonné l'idée d'un amendement qui aurait ouvert la voie à l'autorisation des casinos en ligne en France, faisant de notre pays l'un des rares en Europe à maintenir cette interdiction, aux côtés de Chypre. Malgré les attentes d'une partie des acteurs du marché, la décision de ne pas avancer sur le sujet semble viser à protéger l'industrie des casinos physiques, qui craint une chute drastique de sa clientèle si les jeux en ligne étaient légalisés.
Interrogé sur les raisons de ce retrait, le ministre a souligné la nécessité de mener une réflexion approfondie avant d'agir. "Il était question que le gouvernement dépose un amendement. Ce n'est plus le cas. Je crois qu'il nous faut d'abord travailler entre nous", a-t-il déclaré. Il a mis l'accent sur le fait que toute future autorisation des casinos en ligne devrait être soigneusement encadrée pour éviter des conséquences néfastes, notamment en matière d'addiction au jeu et de protection des joueurs.
Les inquiétudes des casinos physiques
La réaction des casinos physiques a été immédiate. La possibilité d'une légalisation des jeux en ligne avait suscité de vives inquiétudes, avec des responsables du secteur avertissant que cela pourrait entraîner une perte d'emplois considérable et nuire à l'activité économique locale. "Je suis très vigilant sur ce sujet-là. Il ne faut pas faire d'erreurs. Il ne faut pas que cela pénalise un certain nombre d'acteurs, notamment les casinos physiques", a insisté le ministre.
La fédération représentant les casinos, Casinos de France, a salué la décision du gouvernement. Grégory Rabuel, président de l'organisation, a déclaré : "Nous sommes soulagés que le gouvernement ait entendu nos préoccupations." Il a également insisté sur l'importance d'un dialogue continu entre l'État et les acteurs du secteur dans le cadre de toute future évolution législative.
Les préoccupations des élus locaux et des associations
La position du gouvernement a également reçu le soutien de nombreux élus locaux. Plus d'une centaine de maires avaient signé une tribune demandant au gouvernement de revenir sur toute éventuelle légalisation, soulignant que cela pourrait signifier la disparition d'un tiers des casinos français. Ils ont mis en avant l'impact sur les 15 000 emplois qui pourraient être menacés dès la première année, ainsi qu'une baisse de 25 % de l'activité des établissements restants.
Des associations, telles que la Fédération Addiction, ont également exprimé leurs craintes. Elles considèrent que les casinos en ligne pourraient aggraver les problèmes d'addiction au jeu déjà présents dans la société. Cela a mis en lumière l'importance d'une régulation stricte, si jamais une légalisation venait à être envisagée à l'avenir.
À l'avenir : quel cadre pour les jeux en ligne ?
Alors que la discussion sur les jeux en ligne semble s'être figée pour le moment, le ministre a laissé entendre que cela pourrait évoluer à l'avenir. "On verra", a-t-il déclaré, soulignant que si une légalisation devait être envisagée, elle devrait s'accompagner de mesures de contrôle rigoureuses pour prévenir les comportements addictifs et garantir la sécurité des joueurs. "Il y a une industrie derrière, il y a des emplois, il y a des villes qui vivent de ça", a-t-il ajouté, mettant en avant les enjeux économiques liés à cette problématique.
En somme, le débat autour des casinos en ligne en France reste ouvert et complexe. Si la légalisation semble écartée pour l'heure, il est clair que le gouvernement devra continuer à surveiller cette dynamique, en tenant compte des préoccupations de tous les acteurs concernés, des industriels aux élus, en passant par les associations de prévention.