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David Beaudoin a arrêté d’enseigner à l’université à seulement 43 ans. Cet expert de la statistique a mis à profit ses connaissances pour amasser un joli pactole aux jeux d’argent, changeant ainsi le cours de sa vie.
Son visage s’est affiché en une de plusieurs quotidiens canadiens. Son histoire figure aussi dans le magazine numérique américain Newsweek. Il faut dire qu’elle a de quoi rendre jaloux tous ceux qui s’essaient aux jeux de hasard. David Beaudoin a pu prendre sa retraite à 43 ans grâce à ses gains substantiels. Un succès qu’il ne doit pas qu’à la chance. L’universitaire a misé sur les mathématiques, utilisant son expertise pour maîtriser les probabilités des jeux.
"I was a statistics professor. I used sports betting to retire at 43" https://t.co/RcHHfeyVKu pic.twitter.com/0vvKumx0Cz
— Newsweek (@Newsweek) January 10, 2024
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« J’ai utilisé ma formation en mathématiques »
« J’étais très bon en mathématiques au lycée et c’est rapidement devenu mon cours préféré. J’aime aussi le sport depuis mon plus jeune âge. C’est donc tout naturellement que je me suis intéressé aux paris sportifs », raconte l’intéressé à Newsweek.
Il a 20 ans lorsqu’il se rend compte qu’il est possible de battre le système, en pariant intelligemment sur les deux équipes du même match, maximisant ainsi ses chances de gains. Malgré l’inquiétude de ses parents, le Canadien se lance et applique son idée innovante à différents sports. Une stratégie particulièrement payante les premières années. « À l’époque, au début des années 2000, les cotes étaient si différentes entre les paris sportifs qu’il y avait beaucoup d’opportunités d’arbitrage lucratives. J’ai utilisé ma formation en mathématiques pour en profiter », résume David Beaudoin.
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Les sites s’adaptent
Mais l’aubaine ne dure pas éternellement. Les sites de paris sportifs, en réaction à sa méthode, s’ajustent et les bénéfices deviennent plus faibles, rendant la compétition plus ardue. Alors, celui qui devient professeur de statistiques à l’université de Laval, au Québec, se met à chercher un autre moyen de valoriser ses compétences et se tourne vers les casinos en ligne.
Il bat les casinos
Le reste est une affaire de probabilités, qu’il maîtrise parfaitement grâce à ses études et son expérience. Pour éviter d’attirer l’attention des casinos, il assure avoir même fait exprès de perdre à certains moments. La faille est néanmoins repérée, mais le professeur a le temps d’empocher entre 500 000 et 700 000 dollars (plus de 630 000 €). « Cela a produit de sérieux gains pendant un an et demi, avant qu’ils ne découvrent finalement la grosse erreur qu’ils avaient commise. J’ai eu du mal à retirer de l’argent, mais ils ont fini par me payer quand même », raconte-t-il dans Newsweek, soulignant la fine ligne entre le succès et l’échec dans le monde des jeux.
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Une histoire de prudence
Désormais retraité mais toujours actif, David Beaudoin continue les paris sportifs avec une approche réfléchie. Sa philosophie reste la même : les chiffres avant l’appât du gain. « Certaines personnes peuvent être des gagnants réguliers, mais après avoir perdu trois fois de suite, elles perdent le contrôle et font un énorme pari », regrette-t-il, en insistant sur l’importance de la discipline et de ne mettre en jeu que ce qu’on peut se permettre de perdre. Une mantra qui résonne chez de nombreux parieurs.
Pour continuer de rester dans le positif, le parieur mise notamment sur les performances individuelles des joueurs. Certains paris, comme ceux qui permettent de prédire si tel ou tel sportif va marquer plus que tant de points, offrent encore des probabilités qu’il peut exploiter avec finesse. David Baudoin est aussi à l’affût des bookmakers qui s’écartent des autres : il compare les cotes sur les différents sites pour déceler des opportunités. Depuis 2019, il anime sa chaîne YouTube Professor MJ, où il distille ses conseils à ses quelque 31 000 abonnés. Il prévient toutefois que l’imiter n’est pas à la portée de tous : « Cela demande beaucoup de travail acharné et des compétences statistiques. » La route du succès est pavée de défis, mais pour ceux qui osent s’y aventurer, les récompenses peuvent être inestimables.